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Tu parles probablement l’anglais, l’espagnol ou l’allemand. Peut-être maîtrises-tu aussi le mandarin, l’arabe, le japonais, voire le russe. Mais qu’en est-il de ton niveau en comptable ? C’est une langue particulière, la seule composée de chiffres, de tableurs et de courbes. Elle n’en est pas moins dépourvue de poésie et peut être aussi chantante que l’italien. Parler le comptable, c’est intégrer l’élite, ceux qui comprennent la gestion et le véritable fonctionnement d’une entreprise. C’est aujourd’hui de loin la langue qui te permet de trouver un emploi et de gravir les échelons le plus rapidement possible. Il est donc primordial d’en posséder quelques rudiments, ne serait-ce que pour paraître cool à la pause café !
Le bilan comptable est un tableau qui permet d’afficher la situation financière d’une entreprise à un moment précis. Il est généralement réalisé à la clôture de l’exercice comptable et est très attendu par la direction. Le bilan comptable sert à répertorier tout ce que la société possède et ce qu’elle doit. Il indique la valeur financière de l’entreprise et aide les dirigeants à prendre des décisions.
Ce document permet de visualiser les produits et les charges d’une société, c’est-à-dire ce que l’entreprise perçoit et ce qu’elle dépense. Le compte de résultat sert à connaître le solde. S’il est positif, l’organisation obtient des bénéfices, s’il est négatif elle est en perte. Ce tableau permet également de juger la capacité d’autofinancement d’une société, une information essentielle pour les investisseurs.
Aussi appelé EBE, l’Excédent Brut d’Exploitation n’est pas un juron en langue comptable. C’est un document qui permet de visualiser la rentabilité de la production de l’entreprise.
On ne prend donc pas en compte les autres moyens de financement, ni les charges exceptionnelles ou les amortissements.
Cette notion existe aussi en français et est donc plus facile à assimiler. Il y a bien la notion d’argent caché quelque part dans un coffre, mais les comptables évitent de les enfouir dans le sable d’îles lointaines. La trésorerie désigne la totalité de l’argent disponible sur le compte de l’entreprise. Lorsqu’une société dispose d’une trésorerie saine, elle est en capacité de payer toutes ses charges.
Le BFR est la somme nécessaire à l’entreprise pour payer ses charges courantes, en attendant le paiement de ses clients. Il témoigne de l’autonomie financière à court terme de la société. Pour mémoriser cette expression courante chez les comptables, tu peux te dire que c’est l’argent dont tu as besoin pour que tout roule en attendant de recevoir tes paiements.
Si tu entends un comptable parler d’immobilisation, ne crains rien ! Même si tu as à faire avec une personne ceinture noire en comptabilité, il ne te veut probablement aucun mal. L’immobilisation qualifie un investissement réalisé par l’entreprise. Ce peut être un bien matériel, financier comme un prêt ou quelque chose d’incorporel comme un brevet ou un logiciel.
Les capitaux propres, ou fonds propres, désignent l’argent que possède l’entreprise une fois toutes ses dettes payées. Ils permettent l’autofinancement et la rémunération des actionnaires. Rien à voir donc avec la propreté de l’argent d’une société, bien qu’on qualifie régulièrement les comptables de maniaques des chiffres.
Ne saute pas sur un comptable, même s’il te parle d’amortissement ! En langue comptable, il définit la perte de la valeur de biens de l’entreprise. Plus le temps passe et plus les machines, par exemple, s’usent et voient leur valeur comptable diminuer.
Comme toutes les langues, rien ne vaut l’immersion pour apprendre à parler couramment le comptable. À l’IGEFI, tu pourras découvrir toute la culture autour de la finance d’entreprise et devenir un véritable spécialiste des métiers de la comptabilité.